Blockchain, une révolution à venir pour le secteur de l’industrie ?
Blockchain ? Ce mot ne vous dit probablement rien, pourtant ce qui se cache derrière pourrait bien être la quatrième révolution industrielle.
La blockchain : définition et intérêts
Internet c’est 4.176 milliards d’utilisateurs, soit 54.82 % de la population mondiale. Avec l’avènement des réseaux sociaux, des échanges par messagerie instantanée, de l’emailing et autres, la quantité de données à stocker est infinie. Ainsi, la démocratisation d’internet nous a amené à stocker des données personnelles sur internet comme des numéros de carte bancaire ou même encore de la monnaie virtuelle (cryptomonnaies). Il en ressort donc un besoin de sécurité croissant de la part des utilisateurs mais aussi des entreprises.
Nous arrivons ainsi à la définition de la blockchain qui constitue une base de données distribuée sur un réseau de « blocs » et non plus contenue dans un seul épicentre. Ce réseau est souvent assimilé à un grand livre de compte dans lequel on enregistre toutes les données ou transactions échangées/passées au sein d’une entreprise et avec son environnement externe.
Si nous rentrons dans le détail, les données une fois validées forment un bloc associé d’un identifiant informatique. Le bloc est par la suite ajouté dans la blockchain avec un atout qui les rend infalsifiables. Chacun des blocs sont liés les uns aux autres par leurs identifiants ; il est donc impossible d’en modifier un sans modifier tous les autres…
L’intérêt de ce système, vous l’aurez compris, est la sécurité qu’il fournit, car cette base de données est accessible par tous les utilisateurs de cette chaîne de blocs. On la qualifie d’infalsifiable puisque toute information inscrite dans la base est ineffaçable et traçable. Chaque utilisateur peut donc se rendre compte d’un éventuel changement s’il y a une intrusion dans la chaîne (ce qui reste très peu probable).
Blockchain et industrie, des cas concrets ?
Pour l’instant la blockchain est surtout utilisée pour les échanges de monnaie virtuelle et très peu appliquée aux domaines de l’industrie. Il est logique de la voir utilisée aujourd’hui pour ce domaine entièrement numérique et nécessitant une technologie de confiance pour passer des transactions monétaires.
Cependant, les spécialistes en transformation digitale y trouvent déjà des applications possibles qui pourraient être fructueuses pour le secteur de l’industrie.
1. La transparence de ce système pourrait être intéressante à utiliser pour suivre l’intégralité des étapes du cycle de vie d’un produit, de la matière première au produit fini. Cela offrirait une traçabilité permettant d’optimiser la logistique (délais de livraison, tracer des fournisseurs ayant fourni des produits non conformes…).
2. On pourrait imaginer l’utilisation de « smart contracts ». Sorte de contrats au format digital, ils se matérialisent par des codes insérés dans une blockchain permettant des échanges d’actifs d’une entité à une autre de manière automatique (selon des règles de gestion prédéfinies). Ces contrats intelligents permettraient l’automatisation de la chaîne de production en complément d’un ERP traditionnel (par exemple commande sécurisée de matière première automatique lorsque niveaux de stocks bas).
Quelques grands groupes de la grande distribution s’accoutument déjà de cette solution dans le domaine de la logistique. Carrefour l’utilise par exemple depuis peu pour effectuer la traçabilité de ses poulets d’Auvergne. En effet, l’entreprise peut suivre le produit du début de la chaîne d’approvisionnement jusqu’aux grandes surfaces, lui permettant de prendre les mesures nécessaires en cas de soucis dans la chaîne. De même pour Louis Vuitton qui commence à investir dans cette technologie afin de combattre la contrefaçon et assurer l’authenticité de ses produits.
Le mot de la fin...
Ce ne sont encore que des exemples à la marge mais nul doute qu’un jour cette technologie se démocratisera au point de révolutionner l’industrie actuelle. Cependant aucun lancement à grande échelle ne semble envisageable d’ici encore 5 à 10 ans.
Afin de patienter jusque-là, avoir un ERP est un premier pas vers l’industrie 4.0 et représente un choix pérenne afin d’améliorer la productivité de vos ateliers. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à visiter nos solutions dédiées aux différents secteurs de l’industrie et nos modules 1Life.
Sujet inspiré de la conférence « Blockchain dans l’industrie », présentée lors du salon Global Industrie à Lyon par Aurore GALVES (Marketing manager Leonod – https://www.leonod.com)
À savoir :
1Life est éditeur et intégrateur de solutions de gestion simples et innovantes. Partenaire Cegid, nous sommes le premier intégrateur de l’ERP Yourcegid Manufacturing PMI, dédié aux TPE et PME industrielles. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande d’informations.
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